Les mini-conférences du jeudi

Rencontre (conférence, lecture, dédicace)

Prolongez la découverte de l'abbaye de Beaulieu-en-Rouergue par une petite conférence !

Public vu de dos en train d'écouter une conférence dont le visuel est projeté sur le mur au fond de la salle
  • Tous les jeudis du 17 juillet au 7 août 2025

    16h

  • Inclus dans le droit d'entrée du monument
    Adulte : 9 € - gratuit pour les moins de 26 ans 

  • Tout public

Des mini-conférences pour tous

Initiées l'année passée, ces petites conférences sont l'occasion de découvrir plus en profondeur un thème ou un concept en lien avec l'abbaye le monument, la collection d'art moderne ou encore le jardin de roses. 

Thème des conférences

Jeudi 17 juillet par Jean-François Arnal : « À propos de la collection de l’abbaye de Beaulieu : les limites ténues entre la figuration et l’abstraction »

La figuration repose sur une représentation identifiable du monde extérieur. Elle peut être réaliste, naturaliste ou stylisée, mais elle conserve toujours un lien direct avec la réalité visible. À l’opposé, l’abstraction renonce à toute référence directe au monde tangible. Si ces deux notions ont longtemps été considérées comme opposées, l’histoire de l’art montre qu’elles s’interpénètrent et se nourrissent mutuellement, traduisant une quête permanente de renouvellement et d’exploration. Les œuvres de la collection Brache-Bonnefoi en offrent une illustration.

Jeudi 24 juillet par Saïd Benjelloun : « La calligraphie arabe ou le sacre de la parole »

Que ce soit la parole divine, celle du prophète de l’islam ou celle des poètes, la calligraphie arabe les a illustrées et magnifiées à travers les âges, les langues et les pays, avec de multiples styles et sur différents supports.

Jeudi 31 Juillet par Jean-Dominique Fleury : « Écritures en grisaille »

Dans les années soixante, on enseignait la peinture sur verre comme au XIXe siècle : pinceaux, filets pour le trait et blaireau pour le modelé. Par ailleurs, idéogrammes chinois, écriture arabe, tant de signes se trouvaient à mi-chemin de l’image et de l’écrit. Le lyrisme visuel d’Apollinaire et « les mots en liberté » de Marinetti ont fait le reste… La grisaille a trouvé elle aussi ses instruments appropriés.

Jeudi 7 août par Françoise Blanc : « Écritures en corps, tatouages et pratique artistique, redécouverte des arts premiers ? »

L’essor des tatouages dans la société contemporaine, qu’ils soient simples attributs décoratifs et de style personnel ou objets de pratiques et performances artistiques, nous interroge : à l’heure des images dématérialisées, réactualisant d’anciennes symboliques, représentent-ils un champ de découvertes des peuples « premiers » pour ouvrir le passage vers de nouvelles pratiques d’écritures beaucoup plus ancrées au corps, à la mémoire ? Comme le furent les travaux des artistes modernes et de leurs collectionneurs…